De Photographe à Formateur, pourquoi il faut se lancer

vendre formation en ligne

J’ai encore du mal à y croire.

Quand j’ai commencé la photo il y a une dizaine d’années, jamais je n’aurais imaginé être un jour à la tête d’une entreprise générant un chiffre d’affaires à six chiffres, et encore moins directeur d’une agence de presse regroupant des dizaines de photojournalistes.

Réaliser des reportages un peu partout dans le monde et voir son travail publié dans de grands magazines comme Paris Match, VSD, Stern ou encore National Geographic, étaient déjà des rêves qui semblaient inatteignables et que j’ai eu la chance de réaliser à force de travail acharné.

Mais je n’imaginais pas que l’univers de la formation et de la pédagogie était encore plus stimulant.

Bien entendu, comme n’importe quel photographe de presse passionné, il m’est impossible d’abandonner l’univers du reportage et du voyage.

Mais ces dernières années, mon activité de formateur a pris de plus en plus de place dans ma vie de créateur.

Mes débuts dans la formation

En 2014, j’ai découvert le monde du e-learning (aussi appelé « infoprenariat ») et donc ce qu’on appelle l’économie de la connaissance.

En fait, même si le terme est de plus en plus à la mode, le concept n’a rien de nouveau. Historiquement, les Hommes échangeaient des connaissances avant même d’échanger des matières premières.

Pour moi, cela a commencé par des formations en ligne à destination des photographes amateurs.

En suivant les conseils d’entrepreneurs pionniers aux États-Unis et en France, j’ai formé des photographes aux techniques de prise de vue et de post-traitement.

Avec le temps, certains de mes élèves sont devenus professionnels et m’ont demandé des conseils pour vendre leurs images.

J’ai donc créé des formations sur le web marketing, les réseaux sociaux et tous les outils qu’un photographe peut utiliser pour trouver des clients et vendre facilement.

Puis, les besoins de diffusion et de communauté se sont fait encore plus sentir. Le problème principal des photographes qui se lancent professionnellement, c’est l’isolement.

Quand on débute, on ne sait pas forcément vers qui se tourner ni comment ne pas faire toutes les erreurs qui peuvent coûter très cher (en argent et surtout en temps).

J’ai donc créé en 2019 le Collectif DR.

Cette structure innovante et unique accompagne, forme et diffuse des dizaines de photographes et vidéastes grâce aux outils en ligne les plus performants du marché. Des événements sont aussi organisés en présentiel. Cette vidéo résume en 2 minutes l’esprit DR :

En parallèle de toutes ces activités, je donne également des cours de photojournalisme à Sciences-Po Toulouse, l’école dans laquelle j’ai été diplômé en journalisme.

Pourquoi devenir formateur ?

Devenir formateur, tout comme devenir photographe, n’est pas une chose anodine.

Cela demande un travail sur soi important et beaucoup de résilience. Car il est rare que notre entourage nous encourage à nous lancer dans cette aventure.

Les critiques sont plus fréquentes que les conseils utiles et pratiques. Cependant, quand on comprend la puissance de l’économie de la connaissance, on ne peut que se lancer.

On peut résumer cette dernière par l’équation suivante : 1+1=3.

À la différence de toutes les autres industries, celle du savoir, du e-learning, de l’infoprenariat, permet de systématiquement créer de la valeur, sans en détruire.

Quand je vends une connaissance, non seulement je conserve cette connaissance après la transaction, mais en plus je me retrouve en mesure de la développer davantage car l’application de cette dernière par mon « client » peut faire apparaître de nouvelles opportunités.

On dit que la meilleure façon d’apprendre quelque chose, c’est de l’apprendre aux autres.

C’est pourquoi les plus grands savants de notre Histoire ont aussi été des mentors, des tuteurs, des enseignants.

En aidant les autres, on s’aide soi-même, car on apprend plus facilement et on booste sa créativité.

Trouver sa mission de vie

Nous sommes tous en quête de sens, tout le temps.

À quoi servons-nous ? Quel est le but de notre vie ?

Personnellement, j’ai trouvé dans la transmission de connaissance une mission de vie : celle d’aider les autres créateurs à vivre de leur passion.

C’est pourquoi j’ai créé plus de 300 articles de blog, une centaine de vidéos sur YouTube et près de 200 épisodes de podcast (soit environ 100 heures de contenu audio), tout ça gratuitement.

Cela peut paraître beaucoup, mais je suis en guerre. En guerre contre l’ignorance.

Quand les gens ne savent pas, ils font des erreurs. Ces erreurs sont dommageables pour eux, mais aussi pour notre profession.

Par exemple, un photographe qui ne sait pas fixer ses tarifs et qui se brade peut faire du tort aux autres.

Je veux faire avancer notre profession, je veux apporter ma pierre à l’édifice du photojournalisme parce que je suis passionné par ça.

Tout ce temps passé à ne pas voyager, à ne pas photographier, à former les autres, n’est pas un sacrifice pour autant. C’est un moyen de faire avancer les choses pour moi et pour les autres.

L’opportunité des formations en ligne

Bien entendu, je monétise une partie de mon contenu afin de financer mon travail. Une partie des vidéos, des livres et des séminaires que j’organise sont payants.

Même si la majorité de mes revenus personnels proviennent de la vente de photos à la presse et aux sociétés d’édition, mon activité de formateur est plutôt lucrative (je partage quelques chiffres ici).

D’ailleurs, l’e-learning est encore un incroyable Eldorado pour les créateurs qui veulent monétiser leur savoir.

La crise du Covid a accéléré la digitalisation de notre société et donc par la même occasion la digitalisation de l’éducation.

Dans les écoles, les collèges, les lycées, les universités et même les entreprises traditionnelles, les formations se font désormais en grande partie en ligne.

Et ce phénomène s’intensifie jour après jour.

Par ailleurs, les outils informatiques étant de plus en plus performants, abordables et simples d’utilisation, n’importe qui ayant un début de cerveau et d’expertise peut se lancer aujourd’hui dans le business de la formation en ligne.

On y trouve du coup de tout et n’importe quoi, et malheureusement, beaucoup de faux-formateurs. J’en parlais déjà dans l’épisode 146 du podcast.

Cliquez ici pour écouter le podcast

Personnellement, j’ai toujours fait attention à appliquer ce que j’enseigne et je m’interdis formellement d’enseigner quelque chose que je n’ai pas déjà expérimenté ou que je ne maîtrise pas.

Par exemple, quand on me demande de faire un cours sur la photographie de studio, je fais intervenir un ou une experte dans ce domaine.

Si vous voulez vous lancer dans la formation, et plus particulièrement la formation en ligne, vous devez faire de même et être cohérent avec votre véritable domaine d’expertise.

Sachant que tout le monde peut développer une expertise.

Il suffit de se former, expérimenter, mener des réflexions et se lancer dans le partage d’information et de compétence.

Personnellement, j’ai réussi au fil des années à développer une certaine expertise dans le domaine de la pédagogie et de la monétisation de formation. C’est donc quelque chose que j’enseigne désormais ici : https://photographestratege.podia.com/formation-ligne

Cliquez ici pour accéder à l’atelier complet

Si vous êtes créateur, peu importe votre domaine d’expertise, vous pouvez vous aussi vous lancer dans l’aventure et profiter de cet Eldorado avant qu’il soit saturé par la concurrence.

Il y a encore de très nombreuses opportunités, qui en plus d’être lucratives, sont passionnantes.

Fred Marie
Photoreporter professionnel, auteur du livre et du blog "Photographe Stratège"
You may also like
De photojournaliste à artiste contemporain, le parcours inspirant de Gérard Rancinan
photographe paysage jc milhet
Photographe de paysage, un vrai métier

Leave Your Comment

Your Comment*

Your Name*
Your Website